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Tu vas avoir mal

20 mars 2008

Black Tab

Black Taboo est un groupe de rap provocateur originaire de la rive sud de Québec. Fondé dans les années 1990, ce groupe est à la limite de la parodie, doué d’un très grand sens de l’humour et aiment, selon leurs dires, «brasser d’la marde».  Plus qu’un groupe de musique, Black Taboo, composé entre autre de VICE et de Richard Mangemaraie, est bien implanté dans la production vidéo et donnent régulièrement des spectacles dans les bars du Québec. 

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20 mars 2008

Contre la peine de mort

Depuis des temps immémoriaux, l’homme applique rigoureusement la loi du Talion : œil pour œil, dent pour dent. Cette loi, fondement même de la peine capitale, se base sur des principes archaïques non-réfléchis et empreints d’une vengeance tribale barbare. La peine de mort m’indispose premièrement pour des raisons éthiques et secondement pour des raisons sociales.

La peine de mort est une totale barbarie. La mort ne permet aucun retour en arrière. D’un point de vue éthique, il est complètement insensé de tuer de potentiel innocents, comme dans le cas de Teng Xingshan. Ce pauvre bougre a été exécuté en 1989 pour le prétendu meurtre de sa femme, alors que cette dernière a été retrouvée vivante en 2005. Il faut aussi tenir compte du fait que la plupart des erreurs judiciaires fatales sont causées par des aveux faits sous torture. Il est aussi immoral de condamner quelqu’un à la mort, puisque nous ne savons pas ce qu’est la mort. La peine capitale est une flagrante contradiction puisqu’utiliser la mort comme châtiment reviendrait à "se rabaisser au niveau du meurtrier".

D’un point de vue social, la peine de mort est aussi inacceptable. Le côté potentiellement dissuasif de la peine mort ne s’applique absolument pas aux crimes passionnels, où le criminel considère la mort de sa victime plus importante que la sienne. Par ailleurs, il a été statistiquement prouvé que la peine de mort n’avait eu aucun effet sur le taux de criminalité. La peine de mort est aussi contraire aux valeurs de notre société, puisqu’elle place la vengeance devant la rédemption. D’un point de vue plus socio-économique, car le peuple paie des impôts, exécuter un prisonnier coûte 17 fois plus cher que de l’enfermer à vie.

Devant toutes ces preuves flagrantes que la peine de mort est immorale, cruelle et contradictoire, on n’a d’autres choix que d’adhérer à l’abolitionnisme. Nous ne pouvons qu’espérer que les pays asiatiques, les États-Unis et autres pseudo-démocraties emboitent le pas vers un monde sans peine de mort.

20 mars 2008

MSN Messenger

Nous sommes un peuple d’invertébrés mous, mous, mous. Nous avons peur de nos propres convictions et de la réaction des autres face à des opinions avec lesquelles ils ne seraient peut-être pas d’accord. Ça doit être un phénomène culturel… Nous sommes un peuple de «tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-fin». Mais qu’à cela ne tienne, j’ai le remède qu’il vous faut.

Qu’il soit dans sa version initiale (Windows Messenger) où dans sa version la plus évoluée (MSN Messenger 8.2), Messenger est un moyen de communication qui nous représente très bien, nous, les invertébrés.

On y pratique l’hypocrisie, rarement en solitaire, préférablement à deux, trois, voir quatre en même temps dans la même fenêtre de conversation. Messenger, c’est tellement plus facile «qu’en vrai». On ne parle pas vraiment à quelqu’un, on parle à son écran, on parle à son clavier. Il est tellement plus facile de traiter quelqu’un de «grosse crisse de chienne» quand c’est fait via MSN… Cette veulerie me répugne. 

Sans la messagerie instantanée, jamais l’auteur de ces injures n’aurait pu répandre sa hargne. Jamais il n’aurait levé son gros postérieur pour aller voir la personne et lui dire en pleine face qu’elle est une «grosse crisse de chienne». L’impersonnalité de ce mode de communication nous rend distant et tue toutes nos habilités sociales.

20 mars 2008

Réflexions fin

On peut d’ailleurs entends cette putain qu’est l’espoir gémir, ensanglantée, clouée au sol. Elle pisse le sang mais elle s’amuse quand même à vous arracher ce qui vous reste d’amour propre et de dignité. On essaie de garder la tête hors de l’eau, mais il y a ce putain d’espoir, qui est drôlement résistant d’ailleurs, et qui essaie de vous tirer vers le fond. Il ne vous reste qu’à avoir des poumons surhumains.

20 mars 2008

La circoncision

La circoncision, ou brit milah, est un rituel majeur dans la vie d’un juif. Selon la loi religieuse, le jeune juif doit subir l’ablation du prépuce (peau qui recouvre le gland du pénis, chez les hommes, il va sans dire) huit jours après sa naissance. La circoncision peut cependant être reportée à plus tard si la santé du nouveau-né en est compromise. Selon la tradition, la circoncision doit être effectuée par le père. Cependant, la grande majorité des pères juifs préfèrent laisser l’ablation du prépuce de leur bambin à un professionnel de ce domaine. Ce spécialiste se nomme Mohel, ce qui signifie « circonciseur » ou « péritomiste ». La circoncision du poupon est aussi prétexte à une grande fête pour célébrer «l’accomplissement du commandement». La circoncision est aussi pratiquée lors de la conversion d’un nouveau Juif. C’est Yahvé qui aurait ordonné à Abraham, alors âgé de 99 ans, de marquer dans la chair de façon permanente l’Alliance qu’il avait conclue avec lui. Son fils Isaac reçu la circoncision huit jours après sa naissance, alors que l’aîné, Ismaël, ne la reçut qu’à l’adolescence. La circoncision est un élément crucial de la religion juive. Cependant, lors de la réforme du judaïsme au XIXe siècle, son utilité fût fortement remise en question pour finalement arriver à la conclusion que cette pratique était nécessaire.

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15 mars 2008

Le karma et le samsara

Le karma est la somme des actions de nos vies antérieures qui ont un effet, positif ou négatif, sur notre vie présente. On pourrait le comparer au proverbe «On récolte ce que l’on sème». Il faut toujours essayer d’améliorer son karma par prévoyance pour les vies futures. Le karma induit chez l’hindou ou le bouddhiste une profonde croyance dans le destin. Pour les bouddhistes, les gestes désintéressés sont le meilleur moyen pour avoir un bon karma. Le samsara est le cycle de la réincarnation dont le karma fait partie. Atteindre le nirvana, c’est en fait se défaire du samsara, de cette roue en perpétuel mouvement, pour se fondre au Brahman. Dans le bouddhisme, le samsara est composé de trois mondes : le monde du désir, le monde de la forme, et le monde sans forme. Se libérer du samsara, c’est quitter la maya et toutes les souffrances charnelles, c’est se libérer du désir, pour vivre dans une infinie plénitude et sérénité.

13 mars 2008

Réflexions part 4

On a orchestré nous même notre chute à force d’organiser des plans dont on souhaitait l’échec. On a beau se répéter qu’il y a quelque chose caché derrière tout ce brouillard, à l’autre bout, là où le serrement au niveau de la poitrine à décidé qu’il en a fait assez pour nous, rien n’y fait. On avance les yeux fermés pour ne rien voir, comme dans une vieille montagne russe en bois pourri dont on espère que la charpente tiendra le coup jusqu’à la fin du tour de manège, dont les descentes et les montées nous font bondir le cœur. On en dira ce qu’on voudra, l’amour c’est comme un putain de manège.

10 mars 2008

Réflexions part 3

Il ne nous reste que ce serrement au niveau de la poitrine comme compagnie, celle des autres gens étant insupportable. Ce serrement qui nous accompagne du matin au soir, et du soir au matin. Celui-là même qui nous assomme mais nous oblige à avancer quand on en a absolument pas envie. On se dit alors que pleurer comme une petite fille nous ferait peut-être du bien, mais il n’y a absolument rien qui sort. Même nos propres larmes nous laissent tomber. On est comme un vieil évier bouché prêt à aller à la ferraille. Mais, puisque nous ne sommes pas des éviers, nous n’avons aucune envie d’aller à la ferraille.

8 mars 2008

Réflexions part 2

On tente d’arrêter l’hémorragie, mais chaque bruit, chaque rayon de lumière se fait un plaisir d’arracher la timide galle qui peine à se former. Il est de ces moments où on n’attache pas sa ceinture en voiture parce qu’on a rien à foutre qu’une autre bagnole nous rentre dedans. De ces moments où la couleur du feu de circulation est la moindre de nos préoccupation. On a plus rien à foutre de la température, on pourrait bien sortir à poil à -40 degrés Celsius. Rien à foutre de tout ce qu’on attend de nous.

6 mars 2008

Réflexions part 1

Il est de ces douleurs qui ne se soignent pas, qui cicatrisent seulement en surface, mais qui prennent beaucoup plus de temps qu’on espère à guérir. Chaque moment qui passe vous fait tanguer et vous donne la nausée. Rouvrir ses yeux après un clignement devient si pénible. On se construit des barrières du mieux qu’on peut, en prévision de ce moment qu’on appréhende tant. On se convint qu’il arrivera, mais peu importe notre crédulité, on reste un peu trop lucide et on se fait baiser royalement. 

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